jeudi 8 mars 2012

Petit guide pour nomades tome 9: Montréal

Où manger : 

Alep et Petit Alep : Les plats syriens sont à l’honneur dans ces deux restos voisins, partageant la même cuisine. La différence se trouve dans la déco, le prix et la taille des portions. Chez Alep, on mange sur une nappe blanche impeccable et on commande un menu dégustation aux portions généreuses. Au Petit Alep, les mêmes saveurs se retrouvent en format bistro, avec des viandes en sandwich et des petites salades. Le combo s’avère parfait pour toutes les occasions!

400 coups : Ouvert depuis 1 an, le restaurant 400 coups a su faire sa marque dans l’univers gastronomique montréalais. Trois jeunes talents qui ont fait les 400 coups dans plusieurs restaurants, ont mis leurs talents en commun. Marie-Josée Beaudoin est sommelière et voit à l’organisation de la salle, Marc-André Jetté est aux fourneaux et Patrice Demers s’occupe des desserts. La chimie entre les trois comparses fonctionne à merveille, de sorte que le même niveau d’excellence est rencontré à tous les points de vue. C’est chic sans être prétentieux et surtout, c’est délicieux. Les amateurs de desserts seront particulièrement enchantés par  les créations (magiques) de M. Demers.

Khyber pass : Un apportez votre vin qui propose un menu goûteux et abordable? On aime! Khyber Pass offre une cuisine traditionnelle afghane très goûteuse et les portions sont généreuses. Les prix sont raisonnables. Le décor est chaleureux, avec des tapis et des objets d’artisanat invoquant le fameux passage de la route de la soie.

Kam fung : La nourriture, cantonaise et szechwanaise, y est excellente, mais c’est surtout pour  l’expérience dépaysante du dim sum qu’il vaut la peine de se rendre dans ce restaurant de la rue Saint-Urbain. Les dim sum sont des mets servis en petites portions. Les services s’enfilent jusqu’à ce que l’appétit ne suive plus. Ainsi, les repas peuvent durer des heures. C’est donc un plaisir de partager cette expérience avec des amis. Les serveurs passent avec leurs chariots et on ne comprend pas tout le temps ce qu’ils disent, avec leur mélange d’anglais-français-cantonnais. De ce fait, on ne sait pas tout le temps ce qu’on mange mais c’est bon donc on ne s’en importune pas.

Pintxo : On connait les tapas, petites bouchées espagnoles présentées avec l'apéro, servant parfois de repas complet. Les pintxos sont les pendants basques des tapas. Afin d’être comblés, on choisit entre 4 et 6 plats pour constituer un vrai repas. On commande tout dès le début et les serveurs viennent nous porter un ou deux plats à la fois. Souvent, on commence par les plats plus légers, pour terminer avec les plats plus consistants. Le concept est intéressant et les plats du Pintxo sont fins et délicieux. Complexes, délicats, ils proposent un mariage fascinant entre le sucré et le salé, l'amertume et l'épicé. Les viandes et les fruits de mer sont apprêtés de manière surprenante, avec des nappages de sauces et des purées, créant des combinaisons inédites mais toujours sensées (carotte et cannelle, caramel aux agrumes). Présenté sur une biscotte, le foie gras au torchon avec confiture d’oignon et sel volcanique est bon à en pleurer. 
Le choix des desserts est limité mais agréable. Le gâteau au fromage à l'espagnole est divin, valant en soi la visite au resto, et le nougat glacé est un peu dur mais très doux en bouche. 
Pour la carte des vins, la liste est exclusivement espagnole et les serveurs peuvent nous guider dans nos choix pour s’assurer qu’on fait de bons agencements avec tous nos tapas.
La facture peut facilement monter vers les 100$ pour deux personnes (taxes et service inclus), encore plus si l'on prend du vin. Le midi on peut prendre un combo à 18$, ce qui s’avère être une offre assez intéressante. 

Santropol : On se rend toujours en masse dans cette institution montréalaise, connue pour ses énormes sandwiches et son café (c’est aussi une brûlerie).  La terrasse arrière, petit havre de paix en ville, est particulièrement agréable lors des chaudes journées de l’été.

Robin des bois : Ce restaurant fonctionne sur une base d’altruisme. Opéré presque exclusivement par des bénévoles, les profits et les pourboires sont distribués à des œuvres caritatives comme Le Chainon ou Cactus Montréal. Cette générosité se retrouve aussi dans les assiettes, au niveau du goût et de la taille des portions.  Le menu permet aussi de commander certaines demi-portions, évitant ainsi le gaspillage. Cela vous permettra aussi de goûter plusieurs plats, qui sont préparés avec grande maîtrise par les chefs Sébastien Courville et Mathieu Duchamp.

Aux entretiens : Sympathique petit bistro de quartier à la déco éclectique et colorée, servant des plats simples mais délicieux, comme l’osso bucco, le chèvre chaud ou la paella. On y sert aussi un des meilleurs cafés en ville.

Tri express : M. Tri est, selon plusieurs critiques gastronomiques, le meilleur sushi man de Montréal. Vietnamien d’origine, il a fait ses classes  dans plusieurs institutions montréalaises comme le Kaizen ou le Treehouse. Dans cette (très) petite salle de la rue Laurier est, on oublie rapidement l’entassement, lorsqu’on reçoit nos plats. Les créations de M. Tri sont particulièrement inventives et les saveurs explosent en bouche. Un conseil : ne commandez pas les sushis que vous pourriez déguster dans n’importe quel comptoir à sushi. Ce n’est pas tant que ceux-ci ne sont pas exécutés avec finesse et compétence, simplement, le menu a tant de plats originaux à offrir.

Fairmount/st viateur: Véritables institutions montréalaises, ces deux boulangeries prétendent toutes deux qu’elles préparent les meilleurs bagels en ville. À vous d’en juger. Bonne dégustation! 

Les cabotins : Hochelaga-Maisonneuve refait peau neuve depuis quelques années. Tranquillement, quelques restaurants du quartier ont réussi à se faire une réputation, de sorte que les habitués des restos branchés osent s’aventurer dans cet ancien coin malfamé. Le restaurant Les Cabotins a contribué à ce rayonnement. Installés dans une ancienne mercerie, les propriétaires ont repris le thème du vêtement pour  caractériser la décoration sympathique de la salle et l’accoutrement très cocasse des serveurs. Côté bouffe c’est la France qui est à l’honneur, avec la salade de canard confit, le boudin et la tapenade. Pas cher et très sympa! On peut aussi y réserver la petite salle privée, pour passer une soirée en amoureux, sans jamais se faire déranger par qui que ce soit (même pas les serveurs, qui passent les plats par des petites portes doubles!

Activités :

Les feux sur le pont l’été : Les samedis soirs des mois de juin et juillet, les montréalais se déplacent en masse pour aller voir les feux d’artifices de la compétition internationale, tenue au parc d’attractions la Ronde depuis 1985. Chaque semaine, un pays présente son spectacle pyrotechnique. Un jury note chaque  prestation et les meilleurs sont récompensés à la fin du concours. Les fanatiques se rendent à La Ronde, afin d’entendre la musique qui accompagne les feux. Ils doivent donc payer le prix d’admission au parc. Sinon, des centaines de milliers de personnes se postent à plusieurs endroits dans la ville, en hauteur ou au bord de l’eau. Les quais du Vieux-Montréal sont forts populaires à cette occasion, car on y voit très bien le spectacle. Selon nous, le meilleur endroit pour se poser, c’est sur le pont Jacques-Cartier, qui est fermé pour l’occasion. Les gens occupent alors les passerelles  piétonnières pour avoir une vue qui n’est pas obstruée par les barrières. Attention : les gens qui ont le vertige doivent s’abstenir, surtout vers le milieu du pont!

Les festivals : Montréal aime les festivals et les festivals l’aiment! À chaque semaine, un pays, un cinéma, un genre musical est célébré par la tenue d’évènements organisés par thème et accessibles à tous. L’été, les festivals sont gros et se tiennent parfois en même temps. Les montréalais ne savent plus ou mettre de la  tête! Depuis 2009, la ville s’est dotée d’une Place des festivals, ou sont concentrés la plupart des activités extérieures des grands festivals. Les meilleurs festivals selon notre humble avis : Le festival de Jazz, Les Francofolies, Nuits d’Afrique, Festival des films du monde, Montréal en lumière (La nuit blanche), Divers/Cité, Pop Montréal, Oshéaga, Festival des films sur l’art, Montréal complètement cirque, le Mondial de la bière. Voici quelques évènements gratuits qui ont été organisés dans le cadre des festivals depuis les  dernières années : Stevie Wonder au Festival de Jazz, Parade du Mardi-Gras et spectacles de Trombone Shorty, Allen Toussaint, Zachary Richard et Soul Rebels brass band au Festival de Jazz, Thomas Fersen aux Francofolies, Angélique Kidjo aux Francofolies, Projection extérieure de La vie en rose au Festival des films du monde…

Fonderie darling dhc art- Montréal cherche à se tirer une place de choix dans le domaine de l’art actuel. Voici une liste des endroits à visiter pour connaître ce qui se fait en art ici et ailleurs dans le monde : Parisian Laundry, la Fonderie Darling, Fondation DHC ART, Galerie Art mur, Dare Dare, la galerie de l’UQAM, Espace Vox…
L’édifice Belgo rassemble plusieurs galeries, ateliers d’artistes et centres d’essai en art actuel. On peut donc passer un après-midi complet à se promener à travers les étages de cet ancien édifice commercial pour y découvrir des expositions.

Il fait bon de se promener sur les chics rues Laurier Ouest et Bernard. Les restos, boutiques et épiceries gourmandes sont réservées aux gros portefeuilles, mais rien ne vous empêche d’y rentrer pour zieuter les jolies présentations et les produits luxueux. Sur la rue, les artistes côtoient les gens d’affaires, les jeunes branchés et les juifs hassidiques, qui forment un pourcentage important de la population du quartier. Le mélange des gens confère un esprit d’autant plus sympathique à ce joli coin de ville.

Les Montréalais aiment manger. On perçoit cette obsession de la bouffe au niveau du nombre de restaurants et d’épiceries gourmandes, mais surtout, de l’amour que portent les montréalais pour leurs marchés publics. Une visite s’impose, surtout au marché Jean-talon ou au marché Atwater. Le premier, niché dans le quartier de la Petite Italie, accueille plusieurs dizaines de marchands durant la haute saison. Il s’agît du plus grand marché à ciel ouvert en Amérique du nord. Les étals extérieurs restent ouverts jusqu’au mois d’octobre, alors que les autres sont présents à l’année. Le marché Atwater, plus petit mais tout aussi sympa, se trouve près du canal Lachine, dans le quartier émergent de la Petite Bourgogne. Les gens y vont pour la fraicheur et la variété des produits offerts.

Montréal est de plus en plus multiculturelle et elle est en train de se former une identité qui est issue des mélanges qui se font ainsi. Les montréalais aiment découvrir la cuisine des différents pays d’origine des habitants. Les épiceries «ethniques» sont donc très populaires. Une tournée de ces boutiques vous permettra de bien comprendre les différents apports des communautés immigrantes au visage actuel de la ville. Voici les meilleurs endroits à visiter : Épicerie Milano, Anatole épices, La veille Europe, La charcuterie hongroise, Marché oriental Saint-Denis, Adonis, Boulangerie Afroditi, Marché Andes.

Parc Laurier : Il s’agît, été comme hiver, de l’endroit idéal pour se reposer, piqueniquer,  se promener et admirer la très chic faune du Plateau mont-royal. Petit mais superbement aménagé, on y  offre aussi des activités comme le cinéma sous les étoiles, le tango dans le parc et l’accès à la piscine. 

Petit guide pour nomades tome 8: Sofia

Sofia, ville de l'est, capitale de la Bulgarie depuis 1879. Comme Istanbul, elle symbolise la rencontre entre l'est et l'ouest. Elle fut longtemps Ottomane, avant d'être prise par les Russes. Aujourd'hui, elle est indépendante. Le joug du communisme l'a fermée au reste du monde pendant plusieurs décennies, de sorte qu'elle est restée ancrée dans une forme esthétique et une mentalité plus austères.
Depuis la chute du communisme, Sofia change. Elle a subi les contrecoups d'une récession (entre 1991 et 1997) et l'exode de ses habitants. Pour calmer l'hémorragie, les dirigeants se sont empressés à moderniser la ville, afin de donner une raison de rester pour les bulgares.

Sofia n'est pas une jolie ville mais elle est bien fascinante. Voici quelques endroits et astuces à connaître lorsqu'on visite la capitale bulgare.
Où loger :
Hostel Mostel: Profitez encore du fait que la Bulgarie n'a pas encore intégré la zone Euro. Un dollar canadien équivaut à environ 1,40 Leva. Une nuitée à cette auberge coûte entre 7 et 30$ dépendant du niveau d'intimité que vous recherchez. L'auberge est bien située, joliment décorée et le service est excellent. Les chambres, elles, sont confortables et très propres.
Petit bonus intéressant: outre le déjeuner (généralement inclus dans les prix d'auberges), le tarif d'une nuitée nous permet aussi de souper sur place. Le repas n'est pas très élaboré: spaghetti et bière, mais il est gratuit donc pas de raison de se plaindre!
 

Quoi visiter:
Cathédrale Alexandre Nevski: La construction de cette énorme cathédrale orthodoxe a été entamée en 1882, pour se terminer en 1912. Elle a été nommée en l'honneur du héros militaire russe Alexandre Nevsky,  connu pour ses combats menés au XIe siècle. L'intérieur, sombre mais finement décoré, mènera le plus athée des êtres à l'introspection spirituelle.
On peut aussi y contempler une collection d'objets et d'art liturgique.
Palais royal/ Musée d'art national:
L'ancien palais du tsar Boris III sert aujourd'hui à exposer la collection nationale d'œuvres d'art.
Le musée abrite une collection permanente axée sur l'art post XIXe siècle. La majorité des oeuvres ont été produites par des artistes bulgares d'origine.
Le bâtiment abrite aussi le musée national d'architecture.
 
À savoir:
En tant qu'occidentaux utilisant l'alphabet latin, on a tendance à oublier que dans certains pays qui emploient d'autres alphabets, tout ne sera pas traduit sur les affiches, juste pour nous. Il est donc important de noter qu'à Sofia, les enseignes sont en cyrillique. Seuls quelques panneaux offrent l'équivalent en alphabet latin. De ce fait, il est préférable de noter les noms des rues et des endroits que l'on va fréquenter en cyrillique, afin de mieux s'y retrouver.
 


Les arnaques en taxi semblent être chose courante pour les touristes qui visitent Sofia. Un conseil: demandez à quelqu'un de votre hôtel (ou auberge), d'appeler pour vous une compagnie à laquelle ils font confiance et ou le paiement sera discuté et réglé avant d'entrer dans la voiture.

Petit guide pour nomades tome 7: Athènes

Quelques mots pour décrire cette ville: chaotique -sale - étendue -jeune et vieille à la fois -amusante -joyeuse -religieuse -contrastée

Note: Notre visite d'Athènes date d'octobre 2009, il se peut qu'avec la crise économique actuelle, certains endroits soient fermés. Nous tentons de vérifier toutes les infos avant de les publier ici mais certaines infos ne sont pas faciles à confirmer par internet. Il est donc mieux de vérifier sur place avant de se rendre dans les endroits. De plus, nous vous conseillons de surveiller les nouvelles avant de prévoir vos vacances en Grèce. Les grèves sont fréquentes en ce moment.
Cette ville est riche en histoire, en culture et en vivacité. Lors de notre périple en 2009, nous avons constaté que cette ville était très moderne, mais que certains aspects de la vie athénienne étaient restés ancrés dans une tradition et dans un mode de vie plus anciens (pêcheurs, marchands de rue, religieux orthodoxes).

Restaurants:
Thanasis: Il s'agît d'un des meilleurs endroits pour déguster le plat caractéristique de la région: le souvlaki. On peut manger sur place, ou prendre pour emporter. Le restaurant se trouve près du pied de l'acropole donc on peut s'asseoir sur un banc et observer le Parthenon en dégustant notre plat.
Rhodia- Caché dans une petite rue en haut d'une colline dans le quartier de Kolonaki, ce restaurant au décor charmant sert des plats traditionnels grecs qui sauront plaire aux palais les plus exigeants. Lorsque la température le permet, des tables sont placées dans le petit jardin derrière la salle à manger.


Ou loger:
Hostel Zeus: Une petite auberge de jeunesse avec des chambres privées. La déco est simple et les murs sont un peu mal insonorisés mais l'accueil est sympathique. Des soirées sont souvent organisées sur le toît de l'immeuble. Si vous êtes sensibles au bruit, demandez si des fêtes sont prévues et si oui, indiquez que vous préférez une chambre dans un coin calme de l'auberge.
L'auberge est bien située (à 15 minutes à pied de l'Acropole, à 5 minutes du marché central) et les prix sont raisonnables (à partir de 15$ par nuit).
Marché central d'Athènes: Allez-y tôt le matin, pour assister au spectacle qui se déroule devant vos yeux. Les athéniens s'y rendent pour acheter viandes et poissons fraichement arrivés du port de Pirée.
 

Balades dans le quartiers Plaka, Syntagma, Kolonaki, Monistiraki.
Athènes est une ville ou il fait bon se promener. On y constate d'énormes contrastes, qui font que certains rues qui se côtoient dans les mêmes quartiers peuvent présenter des réalités tout à fait opposées. Par exemple : la rue Sofokleus, où se trouvent des hôtels branchés. Si l'on descend plus bas que la rue Filopoimenos, on se retrouve complètement encerclés de marchands de rue vendant des produits plus ou moins légaux à partir des poches de leurs manteaux. Amusant le jour, pas très rassurant le soir mais pas vraiment dangereux pour autant.
Kolonaki et Syntagma sont des quartiers bourgeois très chics, ou l'on trouve de bonnes tables et de jolies boutiques.
Sinon, les quartiers de Monistiraki et de Plaka sont très branchés et de ce fait, deviennent très animés en fin de soirée.
L'acropole
Athènes est une ville qui est complètement caractérisée par son passé. On y trouve partout des vestiges d’anciens bâtiments, dont la construction date parfois de plusieurs milliers d’années. L’acropole est le site le visité de la ville, tout en étant un des principaux attraits touristiques du monde. Les gens veulent savoir comment les athéniens, dont faisaient partie les plus célèbres philosophes, les grands guerriers et les premiers démocrates, vivaient au quotidien durant l’antiquité.
À chaque jour, ils sont des milliers à escamoter la pente  qui mène au sommet du plateau rocheux ou ont été bâtis les immeubles de cet ancien lieu sacré dévoué à la déesse Athéna.
Le Parthénon est devenu l’emblème de cet ensemble de ruines. Très abimé puisque laissé à l’abandon pendant des siècles, on travaille sérieusement à sa restauration depuis 1980.
Outre ce célèbre bâtiment, on recèle plusieurs temples et monuments, dont le théâtre de Dionysos ou l’Érechthéion.
Il est possible de découvrir cet endroit
  autrement que par la visite touristique traditionnelle. L’odéon d’Hérode atticus sert toujours de théâtre et on y présente des spectacles. Notons la présentation récente de la trilogie Des femmes, basée sur des textes de Sophocle et mise en scène par le dramaturge libano-québécois Wajdi Mouawad

Petit guide pour nomades tome 6: Bruxelles

Sous une apparence jolie mais parfois austère, Bruxelles cache un sens de l’autodérision féroce qui attribue à la ville une ambiance si particulière, si accueillante sans être déroutante. On percoit cette prédilection pour l’expression humoristique dans la présence fréquente de personnages de bande dessinée, forme d’art pour laquelle les belges se sont batîs une solide réputation (Hergé, Philippe Geluck, Peyo, Morris en sont de notables ambassadeurs).

On se plaît donc à déguster les plaisirs qu’offre cette ville, aussi spécialiste du chocolat et de la bière. On peut dire que les Belges, si divisés soient ils (au niveau politique) savent tous reconnaître les bonnes choses de la vie!

Délirium Café- Situé près de la Grand Place, ce bar offre près de 2000 sortes de bière. Afin de faire un choix éclairé, vous pouvez demander conseil aux serveurs qui en ont goûté la plupart et qui sauront vous guider à travers le cartable qui sert de menu. Vous pouvez aussi commander de la nourriture (simple, typique des tavernes: chips, saucisses, fromage).

Chocolats Léonidas- La Belgique, c'est le paradis pour les amateurs de chocolat. Parmi les nombreuses chocolateries, la chaine Léonidas offre des produits de qualité, bien présentés et pas chers.

La Grande place- L’Unesco l’a inscrite au patrimoine mondial en 1998. Plusieurs la considèrent comme étant une des plus belles «places» du monde. Parmi les bâtiments à l’architecture éclectique (mais harmonieuse), on y trouve l’hôtel de ville. L’endroit est très vivant et les rues attenantes sont remplies de boutiques, de restaurants et de cafés sympathiques. La fameuse statue du Manneken Pis se trouve non-loin de la Place. 


Le Musée de la BD: Sous leur façade parfois loufoque et plutôt comique, les Belges prennent très au sérieux la création picturale au niveau du 9e art. Ils y ont donc consacré un musée qui en retrace l'histoire et qui présente ce qui se fait actuellement. en mettant l'accent sur ce qui provient du pays d'Hergé. Parfait pour les fans de BD de tous les âges.

Le marché de Noël : Les marchés de Noël européens sont dotés d’une ambiance charmante qui plaira à tous amateurs du temps des fêtes. À Bruxelles, les rues du centre-ville sont occupées pendant plus d’un mois par environ 200 chalets, où l’on peut faire ses emplettes des fêtes tout en dégustant un bon vin chaud.

Parc du Cinquantenaire : Les amateurs d’histoire, d’art et de nature trouveront leur compte dans ce parc qui abrite plusieurs musées. On peut y visiter le musée de l’armée, le musée de l’aviation, le musée Autoworld et les Musées Royaux d’art et d’histoire. L’endroit est idéal pour un piquenique, ou pour une petite balade (la neige en hiver confère un aspect féérique à cet espace vert).


Petit détour à Bruges : Bruxelles est située en Flandres, mais on y parle surtout le français. Si vous voulez découvrir la Belgique flamande, vous devez faire un arrêt à Bruges. Cette «Venise du nord» classée site d’héritage mondial par l’UNESCO possède une histoire riche et un centre-ville médiéval à l’apparence architecturale des plus somptueuses. La ville est calme mais n’est pas ennuyante pour autant, puisqu’elle regorge d’activités gastronomiques et culturelles. Attention, durant les mois estivaux, la ville est prise d’assaut par les touristes!
  
Voici quelques aliments à goûter à Bruxelles :
  • La tartinade au spéculoos : L’auteure de ses lignes ose dire qu’elle préfère maintenant cette concoction onctueuse, sucrée sans être écœurante, au classique Nutella! On l’étale sur du pain ou on la mange à la cuillère. Divin! Fallait y penser!
  • Les frites : Un classique, voire une évidence. Les belges en mettent partout! Avec les huitres, les plats de viandes, mais aussi dans leur sandwichs! La viande (saucisse ou tranche de viande froide) et les frites sont posées sur un pain puis nappés de sauce. Cette collation est disponible dans la plupart des menus de snackbars et se nomme Mitraillette.
  • Les gaufres : On les sert à toutes les sauces, pour tous les repas de la journée! Elles sont légères, briochées, salées, sucrées. Un autre classique qu’on se doit de déguster à Bruxelles puisqu’il s’agît d’un des mets typiques du pays. 

Petit guide pour nomades tome 5: Paris

Paris, oh Paris. Que dire de nouveau sur cette ville qui a été l'objet de tants d'écrits? C'est la question que je me suis posée lors de mon 5ième séjour dans cette ville. Il y a tant d'endroits à voir, de choses à goûter, de quartiers à découvrir. C'est pourquoi j'ai décidé de rassembler mes endroits préférés dans ce petit guide insolite, en mettant l'accent sur les endroits méconnus des touristes (et parfois même des parisiens!).

Pour observer les contrastes de la ville:

en quelques minutes de marche: 
Sortir du grand boulevard Bonne Nouvelle près de la porte Saint-Denis pour aller découvrir les petites rues du quartier. On y trouve un nombre impressionnant de commerces axés sur les produits de consommation pour la population africaine, car elle est importante dans ce coin. Ce qu'il y a de fascinant, ce sont les vitrines des centaines de salons de beauté, remplies de perruques, de rallonges, de pots de crème aux propriétés douteuses et d'images de beaux mannequins souriants. Les gens sont sympathiques et l'ambiance sur la rue est bon enfant (le jour).
On perçoit aussi des odeurs gourmandes venant des petits dépanneurs africains et maghrébins où se promènent les femmes avec leurs hordes d'enfants. (Le plus souvent sans leurs maris, qui travaillent ou passent le temps avec des amis dans les cafés du coin, narguilé au bec).
 
en une heure de marche:
Partir du métro Pigalle. Marcher vers l'ouest, en se faufilant entre les badauds qui s'attroupent devant le mythique Moulin rouge. Arrivés à la Place de Clichy, prendre la direction sud sur la Rue de Clichy. La rue change de nom plusieurs fois par la suite, mais il faut simplement continuer tout droit jusqu'à ce que la rue se fusionne avec l'Avenue de l'Opéra. Continuer sur cette rue jusqu'à la place André-Malraux, près du Louvre. Tourner à gauche pour rejoindre la rue Saint-Honoré, puis continuer sur cette rue comme bon vous semble car c'est le point final de cette promenade. L'interêt de la marche, c'est de passer d'un extrême à l'autre. Pigalle est un haut lieu du corps, du spectacle et du crime (la nuit), alors que le Faubourg Saint-Honoré est synonyme de luxe démusuré, de propreté et de sécurité. Les styles architecturaux varient, les passants s'embourgeoisent, les bourses grossissent.
La promenade peut s'effectuer en chemin inverse mais il est à noter qu'il y a une certaine montée si l'on marche d'en bas vers Pigalle.

Quelques musées fascinants mais largement ignorés par les visiteurs:
Le Musée Maillol

Aristide Maillol était un sculpteur, ami de Matisse, Gauguin et Bonnard. La collection permanente est ainsi riche en oeuvres de Maillol mais aussi forte d'une sélection de dessins, de tableaux et de sculptures issues de la production de ses célèbres comparses. Les expositions temporaires sont, elles aussi, fascinantes et mettent l'accent sur des artistes connus et moins connus comme Séraphine, le photographe Weegee ou le peintre et caricaturiste grivois Pascin.


Le musée de la pub:
C'est une section du Musée des arts décoratifs, dans une branche du Musée du Louvre. Dans le musée, les murs sont couverts d'affiches publicitaires datant du XVIIIe siècle à l'époque actuelle. Le musée est organisé en salles qui représentent chacune un pays. Dans chaque pièce, des écrans jouent en boucle le meilleur des films publicitaires depuis les soixante-dix dernières années. La collection est vaste et parle beaucoup de l'histoire récente dans les pays occidentaux, des changements sociaux et de la montée en importance de la consommation de masse depuis les années 50.

Le musée de Cluny:
Classé monument historique depuis 1856, ce musée vaut le détour simplement pour son architecture.
Parfois désigné comme Musée du Moyen-âge, l'ancien hotel des abbés de Cluny rassemble une riche collection d'objets et d'oeuvres d'art. Le clou de l'exposition, ce sont les tapisseries, dont la magnifique série de la Dame à la Licorne. Les conservateurs du musée font aussi un effort pour aller chercher le public en proposant des expositions temporaires créant des liens entre le Moyen-âge et les époques plus modernes, par exemple, les planches originales d'Astérix.

La cinémathèque française:
Derrière la façade moderne dessinée par l'architecte Frank Gehry se cache un haut lieu du cinéma français. La cinémathèque a été fondée en 1935 par Henri Langlois et Georges Franju. Sa survie a plusieurs fois été compromise mais les cinéastes du monde entier se sont battus pour que ce lieu de conservation, de projection et d'exposition soit protégé. Après un important incendie en 1997, la cinémathèque a du déménager de son emplacement original au Palais de Chaillot. Aujourd'hui, l'immeuble situé rue de Bercy accueille des festivals, des premières et surtout, une collection permanente fascinante couvrant la préhistoire et l'histoire du cinéma en exposant machines, objets, décors et costumes des plus grands films. Plusieurs salles sont aussi consacrées à des expositions temporaires de choix, aux thèmes variés mais tous reliés au cinoche, évidemment!

Pour la plus belle vue:
Hormis les courageux qui feront la file pour monter dans la Tour Eiffel, certains vont préférer cette balade plus romantique vers les hauteurs de la butte Montmartre. Au choix, on pourra monter à pied ou par funiculaire les rues sinueuses et les escaliers étroits menant vers le parvis de l'église Sacré Coeur de Montmartre. Comme point de départ pour les marcheurs, vous pouvez descendre au métro Abesses ou vous verrez l'horrible carrousel (chanté par Pierre Lapointe!) et le mignon "
mur des je t'aime". À partir de ce point, le chemin est assez bien indiqué. L'idéal, c'est d'y aller le soir pour voir les lumières de la ville (en évitant aussi le smog). Attention, il vente!

Pour tomber amoureux:
Aller au jardin des tuileries au crépuscule et voir les lumières de la ville s'allumer (la tour Eiffel, la pyramide du Louvre, l'obélisque de la place de la concorde, les Champs-Élysées...)


Pour ressentir une énergie foudroyante:
Assister à un match de foot, dans un stade ou dans un bar. (Surtout lors d'un championnat ou lorsque l'équipe locale est sur une bonne lancée! Sinon, Paris Saint Germain mal aimé= ambiance lourde).

Des gestes amusants à faire:

Déposer un ticket de métro avec un message vulgaire écrit à l'endos sur la tombe de Serge Gainsbourg au cimetière Montparnasse. Malheureusement, depuis quelque temps les billets ne sont plus de couleur "lilas" comme dans la chanson de ce dernier donc ce geste a un peu perdu de son "punch" mais je suis certaine que le vieux apprécie tout de même cette courte lecture érotique qui vient pimenter son coma éthylique permanent! ;).

Faire un petit piquenique au parc Monceau, cigare au bec, livre à la main, bouteille de rouge bien entamée.
Sans trop se prendre au sérieux, c'est le summum de l'expérience parisienne! Les plus sages remplaceront le cigare par une cigarette Popeye et le vin par un petit verre de grenadine.


Quelques trucs à savoir:


Le premier dimanche du mois, l'entrée à plusieurs des grands musées parisiens dont le musée d'Orsay et le Louvre est gratuite. Autrement, le prix d'entrée de ce dernier est réduit les mercredis et vendredis en soirée.
En été, les files d'attente sont interminables. Afin de sauver du temps et de ne pas être accablé par la chaleur, on peut acheter nos tickets d'entrée dans une billetterie de la FNAC(sorte de HMV français). Ceci est valide pour la plupart des musées parisiens et les FNAC sont facilement accessibles dans presque tout les quartiers donc c'est une option à considérer!

Lorsqu'il n'y a pas de grèves, la ville de Paris offre un service de métro et de RER(trains de banlieue) efficace et plutôt abordable. N'hésitez pas à en abuser surtout que certaines stations se trouvent en surface donc c'est un moyen intéressant d'observer la ville et ses quartiers variés!

Petit message anodin:
La chanteuse Brigitte Fontaine a déjà affirmé qu'elle en a marre de croiser des touristes qui font du lèche-vitrine et qui matraquent les façades des immeubles de sa chère île-Saint-Louis avec leurs caméras numériques. Méfiez vous si vous croisez la grande dame qui porte tant d'amour à son lieu de vie qu'elle a nommé un de ces albums "Rue saint-Louis-en-l'île"!


Petit conseil d'ami:
À mon sens, il impératif d'avoir un plan d'attaque pour visiter le Louvre car il y en a pour des jours et qu'il est facile de s'y perdre! Allez y selon vos goûts et selon votre horaire.
Un conseil par contre: Ne faites pas comme les milliers de visiteurs qui se précipitent vers les œuvres plus célèbres, passant de l'une à l'autre comme s'il s'agissait d'une course à indices en ignorant au passage les chefs-d'œuvre moins connus. Dans la salle où la Joconde passe sa journée à se faire aveugler par les flashs (malgré l'interdiction), les murs sont couverts de toiles qui sont aussi, sinon plus impressionnantes mais qui sont souvent ignorées par les gens. Dommage mais tant mieux dans un sens car vous n'aurez pas le dos d'un colosse/touriste de maxigeantmonstreland pour vous bloquer la vue!



Petit guide pour nomades tome 4: Londres

Le British museum: Majestueux musée d'histoire et d'anthropologie où l'on trouve certains trésors tel la Rosetta stone et une statue de l'île de Paques. Entrée gratuite donc c'est à noter pour les voyageurs paumés!

Covent Garden. Ce n'est pas tellement un jardin, c'est plutôt une enclave marchande charmante avec des galeries vitrées, des stands d'extérieur et une chapelle modeste avec une cour paisible et fleurie. L'architecture du quartier est sobre et chic sans être sévère car il semble toujours y avoir une pointe de fantaisie bien dosée(des plantes, un panneau rigolo, une touche de couleur vive).

Les bords de la Thames river et le parlementÀ Londres, la tournée touristique par excellence comprend la tour Big Ben, Westminster Abbey et Buckingham Palace. Tout ces attraits se trouvent à proximité les uns des autres, ce qui simplifie la planification.

Les parcs londoniens:
Hyde Park, Kensington Gardens, Hampstead heath, Regent's park, St James Park: Somptueux, propres, grands, parfaits pour des piqueniques, des balades romantiques ou des parties impromptues de foot (européen bien sur!). Les aménagements paysagers anglais sont reconnus pour leur respect de la nature (surtout lorsqu'on les compare à leurs pendants français, plus enclins aux envolées décoratives).
  
Le quartier de Notting hill: Qui n'a pas vu le film nommé d'après ce quartier si coquet, mettant en vedette Julia Roberts et le roi des comédies romantiques anglaises, Hugh Grant? Le film, certes un peu mièvre, sans être dénué d'humour croquant à l'anglaise, m'avait fait tomber en amour avec ce quartier (plutôt qu'avec l'acteur principal, désolée Hugh!). Le charme n'a pas été créé par les magiciens d'Hollywood. Il provient de la beauté de l'architecture, des petits commerces et de l'aspect paisible qui caractérise même la plus animée des rues (Portobello road). Voilà un beau quartier avec un marché éclectique et des rues où s'alignent des maisons dont les devantures sont dépareillées par une gamme de couleurs parfois très douces, d'autres fois plus voyantes. Tout de même, le blanc dans toute sa pureté et sa beauté est à l'honneur dans l'architecture de ce quartier. Heureusement que c'est d'une propreté immaculée (caractéristique marquante de Londres versus les grandes cités françaises!).

Le tube:  Le célèbre "tube" (métro) londonien a été surnommé ainsi parce que ses wagons sont de forme circulaire et son très exigus. À 4 pounds le trajet c'est très cher, voir trois fois plus qu'à Montréal! (environ 6,50$) C'est tout de même une drôle d'expérience à faire, et il ne faut pas être claustrophobe!


Petit guide pour nomades tome 3: New York

Pasha: La cuisine turque dans tout ce quelle a de plus raffiné et de rafraichissant. Les mantı sont particulièrement délicieux. De plus, le service est discret et attentionné, et le cadre est charmant.

Bubby's: Pour déguster de la nourriture confort de luxe, rien de mieux qu'un repas chez Bubbys. L'accent du menu est mis sur les plats traditionnels américains, qui sont présentés avec finesse et dont les portions sont généreuses sans être gargantuesques. N'oubliez pas de garder de la place pour gouter une de leurs fameuses tartes! 2 succursales : Tribeca et Brooklyn

Kuma Inn: Ce restaurant philippin est tout petit et ses portions le sont aussi, mais ne percevez  pas cela comme un défaut! L'ambiance est chaleureuse et conviviale et les plats sont remplis de saveurs et sont préparés avec des ingrédients d'excellente qualité. Le cadre est si intime que vous vous sentirez comme si vous étiez dans l'appartement de quelqu'un! L'entrée est un peu difficile a trouver mais votre effort sera récompensé!


Grimaldi's Pizza:  Certains affirment qu'ils seraient prêts à traverser le pont de Brooklyn à pied pour déguster la pizza de ce petit restaurant du quartier DUMBO. On s'y croirait dans un film tellement l'ambiance qui y règne est surréaliste. Le décor est typique des pizzerias italiennes, avec un mur des célébrités et des nappes à carreaux rouges. Le service est rapide et on vous y sert une pizza des plus délicieuses, avec sa croute croustillante et moelleuse et ses garnitures généreuses. Après le repas, pourquoi ne pas faire la route du retour a pied, en traversant  le pont de Brooklyn dont l'ouverture du passage piétonnier se trouve à quelques pas? Vous trouverez plusieurs autres succursales de ce restaurant dans la ville, mais celle de Brooklyn est la meilleure.

Siggy's good food – Autre bonne adresse à retenir à Brooklyn, ce restaurant plaira plutôt aux végétariens et aux gens qui cherchent de la nourriture bonne pour la sante. Le gout et l'ambiance sont au rendez-vous dans ce petit restaurant. Parmi les plats à gouter, nous y avons particulièrement apprécié la salade Live Earth, le burger à la dinde et la lasagne à l'aubergine. L'été, des tables sont installées sur la rue. Vous pourrez y observer la jolie faune de Brooklyn heights, superbe quartier résidentiel de Brooklyn. 

Hébergement

Carlton Arms Hotel: Cet hôtel plaira à ceux qui recherchent un logement qui s'éloigne des conventions. Le chambres sont confortables mais on ne va pas au Carlton Arms pour un service 5 étoiles. On s'y rend pour dormir dans un cadre particulier : chacune des chambres, ainsi que le lobby et les couloirs, ont été décorés par des artistes. Pour un prix modique (pour Manhattan), vous dormirez dans un lieu rempli d'une énergie créative sans pareil.  Les chambres n'ont ni téléphone, ni télévision mais l'hôtel est bien situé donc vous n'en auriez pas besoin de toute façon! On y trouve aussi des dortoirs.

Chelsea star hôtel: Un peu comme le Carlton Arms, le Chelsea star est un hôtel coloré à l'ambiance chaleureuse. On y trouve des chambres au decor classique et des specialty rooms, avec décor a thème (Cléopâtre, Madame butterfly, Salvador Dali). Les chambres a dortoirs sont simples et accueillent une dizaine de personnes. Ici, les chambres sont équipées d'une télé et d'un air climatisé. Les prix sont fort raisonnables, considérant le quartier (à deux pas du Madison Square Garden, à moins de 15 minutes de marche de Times Square).  

 Lieux à visiter

MOMA : Un classique, le Museum of Modern Art. Il n'en est pas ennuyant pour autant! Ouvert en 1929, le musée a fait peau neuve entre 2002 et 2004. Sa collection d'environ 150 000 œuvres est présentée dans un espace  tout de verre et de granite. Des expositions temporaires sont organisées et la crème des artistes contemporains y sont présentés. Dans les dernières années on a pu y observer des expos de Diego Riviera, de Cy Twombly et de l'artiste conceptuelle Marina Abramovic.

Brooklyn bridge : Si votre séjour dans la Grosse pomme est court et que vous devez visiter rapidement, voici une endroit à ne pas manquer. La traversée à pied prend une trentaine de minutes. Partez de Brooklyn pour bénéficier de la plus belle vue. À toutes les heures de la journée, le paysage possède un charme particulier.
Pour vous rendre : prenez le metro sur la ligne A ou C puis sortez à High Street, traversez le petit parc vers Cadman plaza east.

Shopping insolite et sympathique : FAO Schwarz, Eataly, Dylans candy bar, Pylones, Kid Robot, Boutique du MOMA, Screaming mimis, Dean & Deluca,

Aller voir une pièce sur Broadway : Un luxe, pourrait-on croire. Pourtant, il est possible de trouver des billets plutôt bon marchés. On peut les acheter par internet, sur des sites comme playbill.com ou theatermania.com. En s'inscrivant au site, on a droit a des rabais substantiels. Les matinées sont moins chères que les soirées, puisque souvent ce sont les remplacants des comédiens qui jouent les rôles. De plus, on peut se rendre au TKTS booth, où sont vendus les billets de dernière minute.